L’opération est lancée, Microsoft a commencé à licencier 3 % de ses effectifs, soit environ 6 000 collaborateurs. Techniciens réseaux, données et infrastructure sont également concernés.
Difficile de justifier de licenciements liés aux performances d’une entreprise, le motif ‘classique’ des vagues de licenciements, lorsque comme Microsoft on publie de solides résultats (25,8 milliards de dollars de bénéfices au dernier trimestre) au dessus des attentes des marchés financiers, et que l’on investi 80 milliards de dollars dans des datacenters.
Mais le géant des logiciels a trouvé un bon motif pour licencier environ 6 000 collaborateurs, soit 3 % de ses effectifs (228 000 employés en juin 2024) : la réduction des niveaux hiérarchiques, justifiée par des changements organisationnels !
Sont concernées : le siège de Redmond avec 1 985 licenciements, les divisions cloud Azure, Xbox, LinkedIn, des ingénieurs logiciels, et des techniciens réseaux, données et infrastructure. Et cela dans toutes les régions du monde.
« Comment ajuster concrètement les incitations et la mise sur le marché ? À l’heure des changements de plateforme, il faut s’assurer de tirer parti des nouvelles avancées en matière de design, et éviter de reproduire les mêmes pratiques que la génération précédente », avait déclaré Satya Nadella, CEO de Microsoft, plus tôt cette année.
Qui a trouvé la solution, licencier non pas pour les performances (10 000 suppressions de postes en 2013), mais pour « [continuer] à mettre en œuvre les changements organisationnels nécessaires pour positionner au mieux l’entreprise pour réussir sur un marché dynamique », dixit un porte parole du groupe.