Singapour met fin au moratoire et annonce sa stratégie pour des datacenters plus verts

Les autorités de Singapour ont annoncé la fin du moratoire de 3 ans sur la construction de nouveaux datacenters. Elles annoncent également un programme pilote avec de nouvelles règles imposées aux demandes de construction de nouvelles installations.

En 2019, l’Infocomm Media Development Authority (IMDA), autorité de régulation du gouvernement de Singapour, avait annoncé un moratoire, une pause temporaire dans le développement des datacenters. Cette période de 3 ans a été mise à profit par l’IMDA et l’Economic Development Board (EDB) pour développer un programme pilote pour une « croissance calibrée et durable » des datacenters à Singapour.

Ce nouveau plan reconnait tout d’abord l’importance les datacenters catalyseurs de l’économie numérique. Il ne s’agit donc pas d’entraver leur déploiement, mais de gérer la croissance de la capacité des datacenters de manière durable, et de respecter les engagements en matière de changement climatique dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015.

IMDA et EDB se sont donc engagées à s’associer à l’industrie des datacenters pour faciliter la construction de centres de données plus verts. Et cela selon trois axes sur lesquels les projets de nouveaux datacenters, pour recevoir l’approbation des autorités de Singapour, devront s’engager :

  • Apporter des technologies de pointe et les meilleures pratiques en matière de durabilité, en particulier dans les domaines de l’efficacité énergétique et de la décarbonisation ;
  • Renforcer la connectivité internationale de Singapour et sa position en tant que plaque tournante régionale ;
  • Apporter une contribution significative aux objectifs économiques plus larges de Singapour.

L’IMDA a lancé un appel à candidature pilote reprenant ce cadre (lire ici). On peut y lire :

« Aujourd’hui, de nombreux DC prennent déjà des mesures actives pour être plus éconergétiques et durables. L’exercice d’appel à candidatures pilote (CFA) de l’EDB et de l’IMDA vise à tirer parti de l’expertise et des capacités de l’industrie pour repousser davantage les limites technologiques dans ces domaines et aider à améliorer la base de référence du secteur, tout en offrant une nouvelle capacité pour que la croissance des datacenters soutiene notre économie numérique.

Ce premier exercice DC-CFA a été structuré comme un projet pilote, avec la flexibilité pour l’industrie de fournir des propositions innovantes qui peuvent mieux répondre aux résultats souhaités.« 

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