Le 15 novembre, Saleforce a fait face à une interruption de service qui a affecté les instances de plusieurs datacenters, plus pârticulièrement de la région Asie-Pacifique, durant 9 heure et 27 minutes. Les équipes de Salesforce ont travaillé à remettre l’outil en production, mais l’origine de l’interruption n’a pas (encore) été dévoilée.
Le 15 novembre 2024, à 05:55 UTC, Saleforce a lancé un message d’alerte confirmant une interruption de service avec un impact généralisé. Celle-ci avait démarré 30 minutes plus tôt.
La panne aurait affecté plus d’une centaine d’entreprises (dont Hyundai et LG Electronics) et d’organismes gouvernementaux dans la région Asie-Pacifique, dont les utilisateurs finaux ne pouvaient plus accéder au service. Mais ce seraient les entreprises B2C (business-to-consumer) qui auraient été les plus touchées.
« L’équipe de base de données a analysé les bases de données affectées et identifié certaines incohérences. Les bases de données sont actuellement restaurées à partir de la sauvegarde stable la plus récente« , déclarait alors Salesforce dans un rapport d’incident.
Puis, peu de temps avant d’annoncer la résolution du problème, de déclarer : « L’équipe a restauré toutes les instances de production et effectue les vérifications finales. L’équipe se concentre désormais sur l’environnement sandbox en groupes, ce qui devrait prendre un temps considérable« .
Rappelons qu’un environnement sandbox est un espace virtuel sécurisé et isolé qui permet aux utilisateurs de tester, d’analyser et d’exécuter du code logiciel sans affecter le système d’exploitation, les applications ou le matériel réels.
Et donc 9 heures et 27 minutes plus tard, à 15:22 UTC, Salesforce indiquait que ses équipes ont pu résoudre le problème, que les services principaux ont été restaurés, et que finalement tous les services étaient de nouveau en ligne.
En suggérant que le problème pourrait impliquer un trafic réseau excessif et une instabilité de la base de données, les spéculations sur une éventuelle cyberattaque ou une attaque par déni de service distribué (DDoS) domine chez les experts. Mais au moment où nous écrivons ces lignes, Salesforce n’a donné aucune indication sur la cause de la panne.
