Pour réduire sa dette, Altice est prêt à céder ses 92 datacenters détenus en France, valorisés 1 milliard d’euros, en plus de ceux détenus au Portugal.
La réduction de la dette colossale (environ 60 milliards d’euros dont 24 milliards pour la seule Europe) est aujourd’hui la « seule priorité’ de Patrick Drahi, le fondateur et patron d’Altice, selon son directeur financier.
Mais cette opération ne peut se faire – alors que le groupe est chahuté par les investisseurs et doit également affronter un scandale de corruption au Portugal avec la poursuite jusqu’en France de 15 collaborateurs – que si le groupe peut assurer des échéances, probablement plusieurs centaines de millions d’euros, et en renégocier d’autres liées à sa dette.
Alors, sans surprise, Altice serait prêt à céder des actifs jugés « non stratégiques ». Et les 92 datacenters détenus par le groupe en France en font partie…
Valorisés 1 milliard d’euros, la vente de ces datacenters – qui devrait être bouclée dans les prochaines semaines – ne va pas désendetter sensiblement le groupe, mais lui permettra de franchir un obstacle.
Les activités d’Altice dans la fibre, qui portent un fort potentiel de cash-flows, ne devraient par faire partie du lot. D’autres activités comme les médias (BFM, RMC), où des participations dans les télécoms (BT) seraient en suspens…
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