Le groupe de hackers ukrainiens Blackjack, accompagné du département cyber du SBU (Service de sécurité d’Ukraine), affirme avoir détruit un datacenter russe, ses serveurs virtuels et les données de plus de 10 000 entreprises et de l’armée russe.
L’information n’a pas encore été officiellement confirmée, elle provient du site d’information Kiev Independent, qui cite une source proche du SBU, Service de sécurité d’Ukraine, le département cyber de cette organisation ayant probablement participé à cette action : un groupe de hackers ukrainiens surnommé Blackjack aurait porté une attaque précise et dévastatrice contre un datacenter russe.
- Le datacenter russe serait de premier ordre, stockant des données de plus de 10 000 entreprises et de l’armée russe.
- L’attaque aurait rendu inopérants 42 serveurs physiques, 400 serveurs virtuels, et détruit plus de 300 To de données.
- Parmi les victimes, en plus de l’armée russe, figureraient des entreprises russes de premier plan dans l’industrie et les télécoms, dont Gazprom, Rostelecom, Ural Works of Civil Aviation, Rubin, Ural Plant Spectechniks, Transgaz, Lukoil, Rosneft, Nornickel, ou encore MegaFon.
L’attaque s’inscrirait en riposte (contre-attaque) de celles menées par la Russie contre l’internet ukrainien, et les infrastructures et opérateurs télécoms d’Ukraine. Ces domaines subissent régulièrement des attaques massives, où peu de doutes planent sur leur origine, des pirates russes sponsorisés par l’état russe.
Si la cyber-attaque et ses résultats sont confirmés, ils vont confirmer à la fois les menaces qui pèsent sur les datacenters, les capacités des hackers de tout bord à les perpétrer, et la nécessité pour les opérateurs de datacenters de les prendre en compte dans leurs stratégies et dépenses de sécurité au-delà actions menées par leurs clients.