Inconnus en Europe, ils commencent à émerger aux Etats-Unis, en Asie et même en Afrique : les contrats d’achat d’énergie (PPA) géothermique. Et ils pourraient bien offrir une sérieuse alternative aux PPA du solaire et de l’éolien…
Ils ne sont encore qu’une douzaine à avoir été signés dans le monde, totalisant plusieurs centaines de mégawatts, mais leurs clients s’appellent Google et Meta aux Etats-Unis, ou encore Panasonic au Japon : les PPA géothermiques.
A l’exemple des pratiques dans le solaire et l’éolien, les PPA (power purshase agreement) dans la géothermie sont des contrats d’achat d’énergie, des contrats de livraison d’électricité, conclus à long terme entre des producteurs d’énergies renouvelables et des consommateurs industriels qui accompagnent ainsi le financement de projets de production verte et garantissent la livraison de cette énergie à leur profit.
Une différence essentielle pourtant sépare la géothermie du solaire et de l’éolien : la géothermie fournit une énergie certes propre, mais surtout stable, une constance critique pour des usages comme les datacenters, mais que l’intermittence du soleil et du vent ne peut garantir.
Question quantités, des études américaines ont démontré que la géothermie peut répondre à des besoins énergétiques importants et permanents. Question coût, on retrouve le schéma des renouvelables, ils sont encore élevés mais vont baisser au fil des expérimentations et des déploiements.
Le PPA géothermique représente donc une opportunité qui pourrait se montrer stratégique, à la condition cependant d’être accompagné d’engagements politiques